Ce sont 125 responsables de l’élaboration du curriculum et 60 auteurs et éditeurs kenyans qui se sont réunis du 24 au 27 novembre à Nairobi pour débattre des réformes du curriculum dans leur pays. L’atelier visait à offrir une perspective comparative interrégionale concernant les tendances, les questions et les stratégies curriculaires, en mettant l’accent sur les approches fondées sur les compétences. L’objectif à long terme de l’atelier était d’éclairer les processus de réforme et de révision et de les aligner sur le plan national de développement : la Vision 2030 du Kenya.
Au cours des quatre jours de l’atelier, les participants (des responsables de l’élaboration du curriculum, des auteurs, des éditeurs et des formateurs d’enseignants) ont été encouragés à partager leurs connaissances et leur vision du processus de réforme et de développement du curriculum kenyan ; à renforcer leurs capacités en ce qui concerne la réforme et le développement du curriculum ; et à examiner les directives relatives à l’élaboration et à la mise en œuvre des réformes curriculaires, axées sur une approche fondée sur les compétences.
La participation à cet atelier a permis aux participants de « mieux connaître et mieux comprendre la notion de compétence telle qu’appliquée dans le développement du curriculum » (commentaire d’un spécialiste du curriculum). Les participants ont ainsi fait part de leur satisfaction à cet égard, car cela leur a permis d’acquérir « une vision assez complète du curriculum et de l’approche fondée sur les compétences, qui se révélera très bénéfique lors des réformes à venir » (déclaration d’un formateur d’enseignants). La réforme du curriculum jouera un rôle clé à l’heure d’offrir une éducation équitable et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie à 45 millions de Kenyans.
L’UNESCO-BIE rappelle une fois de plus que l’une de ses priorités est d’encourager la présentation de solutions innovantes afin de soutenir la tâche complexe des ministères de l’Éducation et des gouvernements consistant à améliorer la qualité de leur curriculum, de l’enseignement, de l’apprentissage, des processus d’évaluation et des résultats, et à renforcer la pertinence de ces éléments au regard du développement.
